TRICHOPTERRA

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Si on prend pour exemple le dauphin, on se rend compte, par l’analyse du squelette (notamment la structure de ses nageoires) qu’il est possible qu’il soit le résultat du processus d’une mutation de « l’ongulé archaïque », un mammifère terrestre de la taille d’un raton laveur vieux de 50 millions d’années. Pour Hans Thewissen, du Northeastern Ohio Universities College of Medicine and Pharmacy, et ses collègues, il s’agirait de l’ancêtre commun à tous les cétacés (les mammifères aquatiques). Ainsi avec le temps, l’animal a dû s’adapter à une vie marine, qui constituait d’après les estimations un refuge contre les prédateurs, comme on peut l’observer chez le chevrotain africain. Un refuge qui avec le temps est devenu un habitat transformant durablement l’animal, les pattes avant s’est transformé en nageoires, les membres postérieurs ont disparu, la queue s’est développée pour devenir la nageoire caudale, la tête s’est allongée, les narines se tiennent sur le sommet du crâne. Un mutant, résultat d’un processus d’équilibre de plusieurs millions d’années, entre un être vivant et son milieu. Une créativité du vivant considérable dont le résultat est la « biodiversité ».

 



26/05/2018
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