TRICHOPTERRA

TRICHOPTERRA

La philosophie de la larve de trichoptère

La philosophie de la larve de trichoptère vise à protéger le temps voulu l'état larvaire d'un corps, d'une pensée, d'une parole, d'une sensation, au sein d'un refuge temporaire. Un principe qui met en avant, l'importance du développement d'une énergie particulière dans un espace propice. L'enrobage de la substance se fait à partir d'un assemblage de formes hétérogènes, glanées dans différents espaces, matériels ou immatériels. Le choix des matériaux est celui d'objets, de mots, d'images, de sons, trainants, oubliés, attirant l'attention, mais éveillant suffisamment l'intérêt pour produire des associations, se coller, s'enlacer, et faire habitat. La composition ainsi faite va garder la substance au chaud, lui permettant de grandir, de la faire exister, et de la protéger. Ainsi elle se présentera sous forme d'une structure complexe et faite de couches, qui la gardera au chaud, et proposera un cheminement, pendant sa découverte. Les refuges sont de taille différente, à l'échelle d'un corps ou plusieurs corps, les dimensions varient sous forme de pages, de figurines, d'armures, d'antres, de grottes profondes, de canaux, de réseaux. Ils emballent, abritent, créent des conditions, ou la substance peut se dé- ployer, s'étendre jusqu'à maturation. À l'âge adulte, elle entrera en rencontre avec le monde et les autres, alors elle s'envolera, n'appartenant plus à son lieu. Il ne reste que des restes, des débris, qui permettront peut'être de reconstruire autre chose.

 

 

 



26/05/2018
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour